Ce mois-ci, mon petit plaisir lecture a été de me plonger avec délice dans la dernière enquête d’Hannah Swensen parue en France. Meurtres et cheesecake aux cerises est le septième tome de cette série policière écrite par Joanne Fluke. Et encore une fois, notre pâtissière préférée se retrouve à jouer les détectives amateurs dans sa charmante petite ville de Lake Eden. Un endroit sympa, mis à part le fait qu’il y a toujours un cadavre qui apparaît au moment le plus incongru !

Mon résumé du livre

Hannah Swensen va-t-elle devenir une star de cinéma ? Elle non, mais son chat oui ! Comme presque toute la population de Lake Eden, Moshe (alias le chien le plus cabotin au monde) est réquisitionné pour faire de la figuration pour un film dont le tournage se déroule en ville. Entre les stars de cinéma, l’agitation des machinistes et le caractère un peu particulier du réalisateur, il se passe toujours quelque chose.

Mais la frénésie devient nettement moins drôle lorsque le réalisateur meurt en plein milieu d’une répétition ! Sa mort est-elle un tragique accident ? Un suicide ? Ou bien un meurtre ? Hannah en est persuadée : beaucoup de monde avait des raisons d’en vouloir au célèbre Dean Lawrence. Et même si elle a promis de ne pas encore se mêler des affaires de la police, Hannah ne peut s’empêcher de farfouiller. Sans compter qu’elle a avec elle une équipe de choc en la personne de ses deux soeurs, sa mère, son associée et… ses deux soupirants ! D’ailleurs lequel Hannah compte-t-elle choisir : le gentil dentiste ou le flic sexy ? Là aussi, il risque d’y avoir du suspens dans l’air.

Mon avis sur Meurtres et cheesecake aux cerises

Comme toujours avec Joanne Fluke, l’histoire commence sur les chapeaux de roue. Hannah passe son temps à jongler entre les affaires de meurtres, son travail, sa famille et ses péripéties sentimentales. Et ce nouveau tome s’ouvre encore une fois sur une crise personnelle hyper drôle !

Au contraire des précédents tomes, il faut attendre près de la moitié du roman avant que le meurtre ne se produise. Et j’ai trouvé ça sympa car Joanne Fluke nous laisse vraiment le temps de profiter de la vie mouvementée de Lake Eden avant de nous jeter dans le coeur de l’enquête. En effet, si vous avez déjà lu d’autres enquêtes d’Hannah Swensen, alors vous savez que ce qui fait le charme de cette série, c’est justement ce petit monde très drôle. Joanne Fluke a inventé une ville adorable, dont tous les habitants ont un petit grain de folie. De roman en roman, on les retrouve avec bonheur. C’est donc très agréable de pouvoir passer plus de temps dans le quotidien de la ville. D’autant qu’elle est complètement sans dessus dessous à cause du tournage !

J’ai adoré que l’intrigue soit lié au monde du cinéma. Entre l’atmosphère de ruche, tous les nouveaux personnages et le côté fascinant du star-system hollywoodien, je me suis vraiment sentie plongée dans cette ambiance de tournage. J’avais l’impression très agréable d’être dans les coulisses, de découvrir l’envers du décor. En prime, cette atmosphère glamour et fun de tournage offre un contraste saisissant avec la gravité du meurtre. Malgré les paillettes, un meurtrier rôde dans les parages !

L’autre élément très agréable de ce roman, c’est qu’encore une fois Hannah est très bien secondée par sa famille (pourtant un peu envahissante). Sa soeur Andrea est toujours aussi hilarante. Son autre soeur, Michelle, fait une excellente recrue pour cette enquête. Sa mère reste fidèle à elle-même. Et bien sûr, que dire de Norman et Mike, les deux amoureux transis d’Hannah ? Le gentil dentiste et le charmant policier nous offrent encore plusieurs scènes très drôles. Et c’est cet humour qui fait que j’ai toujours autant de plaisir à lire les enquêtes d’Hannah Swensen.

Meurtres et cheesecake aux cerises : une idée lecture pour qui ?

Pour tous les fans de romans policiers, bien sûr ! Encore une fois, Joanne Fluke fait mouche avec une intrigue policière bien construite, dans un cadre toujours aussi agréable. La petite ville de Lake Eden et ses habitants hauts en couleurs forment un cadre parfait pour cette série policière. J’y reviens avec un sentiment de familiarité qui fait que chaque expérience de lecture est encore plus drôle que la précédente.

En prime, Joanne Fluke fait subtilement évoluer son héroïne. Hannah s’affirme toujours plus comme enquêtrice. Elle prend des initiatives et raisonne comme un véritable pro de la déduction. Les autres personnages comptent sur elle pour faire la lumière sur le drame, ce qui rend son enquête encore plus légitime. Là où elle hésitait un peu au début, elle fonce tête baissée à présent. Et cet aspect déterminé du personnage la rend encore plus attachante.