J’avais adoré la saga du Protectorat de l’ombrelle, écrite par Gail Carriger. A tel point que j’avais envie de lire d’autres livres de la romancière américaine. J’ai donc décidé d’entamer la lecture de son autre grande saga romanesque : Le Pensionnat de Mlle Géraldine. Il s’agit d’une quadrilogie, et le premier tome s’intitule Etiquette et espionnage. Un genre de Harry Potter où l’héroïne est envoyée au hasard dans une école privée pas comme les autres. Sauf qu’au lieu d’apprendre à voler sur un balais et à se battre contre les forces du mal, elle apprend à faire la révérence et à empoisonner des cibles !
Mon résumé du livre
Sophronia n’est pas une élégante demoiselle comme ses grandes soeurs. Elle a beau être née dans une famille bien comme il faut, rien ne lui plait plus que d’escalader un monte-plat, de faire des expériences et de découvrir les secrets mécaniques des automates dont elle croise la route. Sa mère, au désespoir, finit par l’envoyer dans une école privée pour jeunes filles de bonne famille. Ou en tout cas, c’est ce qu’elle croit… Car le pensionnat de Mlle Géraldine n’est pas une école comme les autres. Les jeunes filles y apprennent l’art de l’espionnage, enseignée par une ancienne dame de petite vertu, un vampire et une bonne soeur, entre autres représentants du corps enseignant. Encore pire : tandis que l’école est victime d’attaques répétées par un groupuscule dangereux, Sophronia se rend compte qu’un mystérieux prototype est l’objet de nombreuses convoitises. Or, elle a un lien insoupçonné avec ce prototype…
Mon avis
J’avais adoré Le Protectorat de l’ombrelle, et c’est avec bonheur que je me suis plongée dans les pages d’Etiquette et espionnage. Comme à son habitude, Gail Carriger propose un univers très originale, très riche, avec beaucoup de suspens et énormément d’humour. Le petit plus, c’est que cette histoire se déroule en fait dans le même univers narratif que Le Protectorat. Sauf que l’intrigue se déroule environ une trentaine d’années avant les événements de Sans Âme.
L’idée de plonger les lecteurs dans une école farfelue est un grand classique de la littérature anglo-saxonne. Et mélanger cette idée de départ avec une société victorienne alternative dans laquelle on trouve des vampires, des loups-garous et des inventions mécaniques déjantées relève du pur génie. En mélangeant le tout, on obtient une histoire hautement addictive. J’avais beau me sentir en territoire connu, j’étais quand même émerveillée par la capacité de Gail Carriger à sans arrêt apporter de nouvelles idées et péripéties pour surprendre son lectorat.
Le personnage de Sophronia est bien sûr une des raisons pour laquelle j’ai trouvé cette histoire si plaisante. Elle est vive, très dégourdie, et elle mène tout le monde par le bout du nez. Puisqu’elle déteste les mystères on résolus, elle passe son temps à fureter partout à mener sa propre enquête pour découvrir les secrets de sa nouvelle école. A chaque chapitre, il lui arrive quelque chose. Le moins que je puisse dire, c’est qu’on ne s’ennuie pas en sa compagnie !
L’univers du Pensionnat de Mlle Géraldine est tellement riche et vaste qu’on sent bien tout le potentiel. Si l’intrigue principale est résolue à la fin de ce tome, j’aperçois quand même encore pas mal de mystères à résoudre dans les futurs tomes de la saga. A commencer par la grande question : qui dirige réellement cette école au service de Sa Majesté ? 🎃🎃🎃
Etiquette et espionnage : une idée lecture pour qui ?
Si vous aimez les romans bizarres et amusants, alors vous allez être servies ! Ce livre offre une intrigue trépidante, dans un univers incongru et fascinant. Moitié fantastique, moitié steampunk, moitié policier… C’est un mélange détonnant et particulièrement efficace qui vous divertira en vous emmenant bien loin des sentiers battus.
Je l’ai dévoré alors que je ne comptais même pas vraiment le lire. J’avais choisi un autre livre à commencer. Mais en feuilletant le début d’Etiquette et espionnage, je me suis aperçue que je ne pouvais pas le lâcher. Les premières pages suffisent à vous accrocher à l’histoire.
Je croise les doigts pour que les prochains tomes soient à la hauteur de ce début prometteur.
Je n’avais pas du tout été convaincue par le premier tome, mais tête de mule, j’avais tout lu. Ce n’est pas forcément ma tasse de thé, mais un peu de lecture légère ne fait pas de mal de temps en temps. Par contre, je n’ai aucun souvenir des personnages ou de l’intrigue…
Je te souhaite une bonne lecture parce que, d’après ma critique de l’époque, les tomes suivants étaient meilleurs !
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Merci beaucoup ! Vu que j’ai adhéré à l’histoire dès ce premier tome, je pense que je vais aimer la suite. Mais du coup j’ai une question pour toi : est-ce que tu avais lu Le Protectorat de l’ombrelle ? Parce qu’autant Le Pensionnat est plutôt du côté Young Adult, autant Le Protectorat est dans une veine plus steam punk adulte.
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Non, je ne l’ai pas lu, mais j’avais effectivement vu que c’était plus adulte. Peut-être que je tenterai un jour pour voir ce que ça donne !
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J’ai fait l’inverse : j’ai d’abord lu Le Protectorat de l’ombrelle et ensuite Le Pensionnat… et je sens effectivement la différence. Je trouve que Le Protectorat fait plus « sérieux » tout en étant très fun à lire. Mais l’intrigue de fond est beaucoup plus travaillé. Du coup, je pense que tu pourrais aimer.
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C’est plutôt une bonne nouvelle ! Effectivement, ça pourra peut-être me convenir davantage. Si je les croise en bibliothèque, je me laisserais sûrement tenter !
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Bonne lecture alors. J’espère que tu auras une meilleure expérience cette fois.
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Encore une découverte, j’aime ce genre de roman, je note et vais me pencher sur les écris de l’autrice. Biz
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Très bonne lecture alors !!
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