Après avoir dévoré Un crocodile sur un banc de sable, le premier tome des aventures d’Amelia Peabody, je me suis empressée de lire La Malédiction des pharaons. Dans ce second opus, Elizabeth Peters nous fait vivre une nouvelle enquête à l’ombre des pyramides égyptiennes. Et si le titre évoque les histoires fantastiques façon vieux films d’horreur, n’ayez crainte : il s’agit bel et bien d’un roman policier de grande qualité. Outre une solide intrigue policière et un cadre propice au rêve, La Malédiction des pharaons fait aussi la part belle au sens de l’humour génialissime de la formidable Elizabeth Peters !
Mon résumé du livre
Amelia et le professeur Emerson vivent désormais loin de l’Egypte, le pays où ils se sont rencontrés. Les voilà baignés dans la félicité maritale, installés dans la campagne anglaise avec leur fils, un bambin surnommé Ramsès en raison de son caractère aux colères « pharaoniques » ! La routine domestique est bientôt rompu par une visite surprenante. Lady Baskerville, dont le mari dirigeait des fouilles en Egypte, vient solliciter l’aide du couple. Depuis le décès de son mari, d’autres morts mystérieuses ont frappé l’expédition. Pour mener à bien la mission de fouilles, elle a besoin de l’aide d’un archéologue chevronné qui ne prendra pas la fuite devant la menace superstitieuse d’une soi-disant malédiction. Trop heureux de renouer enfin avec l’aventure, Amelia et Emerson font leurs valises et débarquent en Egypte. Là, ils doivent faire face à une série de mystères : le fronde des ouvriers, la disparition inexpliquée du bras droit de Baskerville, et un journaliste beaucoup trop fouineur. Pire encore : des accidents visant Emerson commencent à se produire ! Est-ce possible que quelqu’un souhaite lui mettre des bâtons dans les roues pour l’empêcher de mener les fouilles à bien ? Avant de découvrir un éventuel trésor, Amelia et Emerson devront d’abord réussir une mission des plus périlleuses : rester en vie !
Mon avis sur La Malédiction des pharaons
J’avais déjà adoré Un Crocodile sur un banc de sable. Et je m’attendais plus ou moins à avoir le même plaisir à lire La Malédiction des pharaons. Non seulement je n’ai pas été déçue. Mais j’ai même trouvé que ce second opus était encore meilleur !
Dans le premier livre, on faisait connaissance avec les personnages. Et Amelia et Emerson se rencontraient. On n’en était donc qu’aux prémices de leur relation. or, c’est cette dynamique qui fait tout le sel du livre d’Elizabeth Peters. Pour vous donner une idée claire du genre du roman, c’est un mix entre Agatha Raisin et Sherlock Holmes. Comme Agatha Raisin, Amelia a un caractère bien trempé, parfois à la limite de la mauvaise foi, mais terriblement attendrissante. Et comme dans les histoires de Sherlock Holmes, le moindre indice est crucial pour dénouer les fils de l’affaire. En prime, à la façon d’un roman de Christian Jacq, on se retrouve transplanté dans le décor de l’Egypte du début du siècle dernier. Le dépaysement est garanti !
L’histoire en elle-même est particulièrement prenante. D’autant qu’elle joue avec les superstitions égyptiennes qui entourent la profanation des tombes des pharaons, mais aussi avec notre propre fascination d’occidentaux pour l’Egypte antique. Elizabeth Peters joue de tout ça pour flirter avec le fantastique. Mais l’histoire reste résolument dans le domaine du concret. Non, les momies ne se relèvent pas pour frapper de leur ire les aventuriers européens !
Comme dans un roman policier d’Agatha Christie, on découvre une belle brochette de personnages secondaires qui font tous des suspects très crédibles. Ils ont tous quelque chose à cacher, et je me suis beaucoup amusée à essayer de deviner l’identité du ou des coupables. J’avais deviné juste, mais je dois dire que je n’avais pas trouvé le « comment ». Donc le livre m’a vraiment tenu en haleine jusqu’à la fin.
L’autre point fort de cet excellent roman policier, c’est sa dimension très instructive. Elizabeth Peters était elle-même une égyptologue accomplie. Elle nous livre donc un descriptif très réaliste et bien détaillé du quotidien d’un site de fouilles. J’avais l’impression d’être en Egypte avec les personnages. Elle donne aussi quelques informations sur les mythes égyptiens, sur certaines coutumes d’inhumations et sur la construction des pyramides. Pour peu qu’on s’intéresse un peu à l’égyptologie, c’est donc une lecture des plus plaisantes.
La Malédiction des pharaons : une idée lecture pour qui ?
Si vous aimez les romans policiers, alors vous allez forcément craquer pour La Malédiction des pharaons. Elizabeth Peters propose une intrigue palpitante. Et elle mène son histoire avec beaucoup de rythme et un sens de l’humour irrésistible. Les personnages d’Amelia et d’Emerson sont encore plus intéressants dans cet opus. A présent qu’ils sont mariés, ils passent leur temps à se chamailler (souvent d’une façon assez romantique d’ailleurs). Le reste du temps, ils font une équipe du tonnerre. J’espère simplement que le personnage de leur fils, le terrible Ramsès, sera davantage présent dans les prochains tomes car il ses facéties sont à hurler de rire !
J’ai lu ce livre il y a… assez longtemps, et je l’avais adoré pour les mêmes raisons que vous. La fusion de l’intrigue, du décor et des personnages était plus réussie que dans le premier volume, et j’ai beaucoup aimé l’écriture d’Elizabeth Peters… je veux dire Amelia Peabody. J’ai plusieurs autres de ses livres dans ma PAL, je pense qu’il est temps de m’intéresser à leur cas.
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Le fait que ce soit Amelia qui raconte les histoires est aussi une des raisons pour lesquels ces romans sont aussi amusants à lire ! Très bonne lecture et bon courage pour faire diminuer votre PAL !
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Je me garde cette série sous le coude pour l’été prochain. ❤ merci pour cet article qui donne envie de rencontrer les romans de cette autrice.
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Avec plaisir ! Et les deux prochains tomes paraitront dès l’automne en plus. Bonne lecture !
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