Sans Âge, roman de Gail Carriger

Avec Sans Âge, Gail Carriger signe la fin de la saga du Protectorat de l’ombrelle. Une série de romance historique surnaturelle pour laquelle j’ai eu un énorme coup de coeur. Et vraiment, elle aura été top jusqu’à la fin. Cet ultime opus est en quelque sorte une apothéose, un condensé de tous les éléments qui ont fait le succès de ces romans. Et Gail Carriger peut se flatter d’avoir donné vie à un petit monde aussi original qu’addictif.

Mon résumé du livre

Une fois n’est pas coutume, Alexia et son mari, le comte de Woolsey, nagent dans le bonheur. Leur fille a déjà six mois, et c’est un ravissement. A un petit détail prêt : elle est effectivement née avec des pouvoirs. La petite a la capacité surnaturelle de voler temporairement les pouvoirs des créatures nocturnes, qu’il s’agisse de vampires ou de loup-garous. Une situation amusante mais un peu compliquée au quotidien. Sans compter que cette faculté unique en son genre inquiète les vampires, qui voient là un danger pour leur avenir. Et si, en grandissant, la petite devenait capable de les tuer ? La situation a de quoi inquiéter la reine en personne. Pas la reine Victoria, qui aime bien Alexia. Mais la reine de toutes les ruches de vampires du monde : la terrible reine vampire d’Alexandrie. Cette dernière décide de voir l’enfant en personne pour se faire une idée. Et elle convoque carrément Alexia, Woolsey et leur étrange enfant à venir se présenter devant sa cour. Une invitation qui ressemble fort à un piège. Mais pour avoir la paix avec les vampires, la petite famille n’a pas d’autre choix. Direction l’Egypte !

Mon avis sur Sans Âge

La fin du précédent roman, Sans Coeur, laissait présager des futurs pouvoirs de l’enfant à naître. Et évidemment, cet argument à lui seul suffisait à donner envie de lire Sans Âge. Mais depuis le début, il est clair que les vampires craignent et redoutent Alexia à cause de ses pouvoirs de paranaturelle. Et donc il était normal que cette relation de défiance finisse par se résoudre d’une manière ou d’une autre. La naissance du bébé vient donc offrir un prétexte pour la rencontre entre Alexia et la terrible reine égyptienne. Ce qui permet de conclure une bonne fois pour toutes l’histoire d’Alexia.

Dès le début, ce tome se place sous le signe caractéristique de l’humour de la saga. Gail Carriger a un humour très second degré que j’adore. Et les facéties du bébé sont un prétexte pour des scènes encore plus déjantées : un vampire qui donne le bain à un bébé qui refuse d’aller dans la baignoire ; la petite qui se change en loup-garou et court dans la rue avant de re-changer de forme et de se retrouver toute nue sur le trottoir. Bref : on ne s’ennuie pas !

En plus de cet humour qui rend la lecture hyper plaisante, Gail Carriger apporte des éléments de complément pour bien comprendre la hiérarchie des ruches de vampires. Et la rencontre avec la plus vieille reine vampire et enfin l’occasion d’aller au bout de cette partie de l’histoire. J’ai trouvé que Gail Carriger revisitait le mythe du vampire d’une façon très originale, très inspirée, et avec un vrai propos sur le fantasme que ces créatures imaginaires suscite encore de nos jours dans la littérature.

En parallèle, elle distille de nouvelles infos sur la meute de loup-garous de Woolsey. J’ai adoré la manière dont les personnages de Biffy et de Lyall ont évolué avec le temps. Leur relation est particulièrement intéressante, et elle prouve à quel point Gail Carriger ne laisse rien au hasard. Elle a pensé les moindres éléments de son histoire. Et même les intrigues secondaires en lien avec les personnages de deuxième plan sont très intéressantes à suivre.

Sans Âge : une idée lecture pour qui ?

Depuis le début, je suis très enthousiasmée par cette saga. Le Protectorat de l’ombrelle est une excellente série littéraire, dans un genre ovni aussi original que jubilatoire, à la croisée entre la romance historique, le surnaturel et la comédie d’aventure, avec une touche de roman policier. Un mélange détonnant mais qui fonctionne à la perfection. L’ensemble ne ressemble à rien de ce que j’ai pu lire par ailleurs dans ma vie, et j’ai adoré cette sensation de faire enfin une véritable découverte.

Du premier au dernier roman, Gail Carriger a été capable de maintenir la qualité de son histoire et l’intérêt pour ses lecteurs. Sans Âge est une conclusion très réussie et satisfaisante. Un livre qui ménage de belles surprises, apporte des réponses aux questions qu’on se posait, et nous permet de dire au revoir de manière gratifiante aux personnages que j’ai adoré depuis le début.

Sans-Age

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