Les Caprices de lady Violet est le troisième livre de la nouvelle collection Regency de J’Ai Lu que j’ai le plaisir de lire. J’ai adoré les deux premiers, et je suis sous le charme de cette collection de romances historiques qui met l’accent sur l’humour. Il s’agit en quelque sorte d’une vision plutôt moderne des romances historiques, presque à la manière des comédies romantiques. Et le roman de Martha Waters ne fait pas exception à la règle. Ce roman, qui inaugure en fait une série de livres, est un premier tome particulièrement réussi qui ne manquera pas de vous faire mourir de rires.
Mon résumé du livre
James et Violet ont eu une chance inespérée : contrairement à beaucoup de personnes de leur milieu, ils ont pu faire un mariage d’amour. Entre le jeune héritier et la belle jeune femme, ce fut l’amour fou. Puis le mariage heureux. Malheureusement, le happy end fut de courte durée. A la suite d’une brouille dont aucun des deux ne veut parler, le jeune couple a vécu plus ou moins séparé depuis quatre longues années. Certes, ils se croisent encore parfois, mais ne s’adressent à peine la parole. A la grande consternation de leurs proches. Mais un accident de cheval vient changer la donne. Terrifiée à l’idée de perdre son mari et scandalisée qu’il n’ait pas eu la politesse de l’informer, voilà que Violet décide de se venger en lui faisant croire qu’elle est tombée gravement malade. Elle espérait le faire culpabiliser un peu, mais le piège ne fonctionne pas comme prévu. La ruse est vite éventée, mais James décide de jouer le jeu, en renversant la situation à son avantage. Rapidement, les deux époux se lancent dans une lutte acharnée dans laquelle tous les coups sont permis. Des chamailleries qui n’en finissent pas d’embarrasser et d’amuser leurs proches. Car après tout, les deux époux ne se donneraient pas autant de mal s’ils n’avaient pas encore des sentiments l’un pour l’autre, non ?
Mon avis sur Les Caprices de lady Violet
Lorsque le roman de Martha Waters est paru dans les pays anglo-saxons l’année dernière, le livre a fait sensation. Il a tout de suite bénéficié d’un formidable bouche à oreille, y compris de la part de lectrices qui n’étaient pas franchement fans de romances historiques. Son petit plus : c’est qu’il ne ressemble pas tant que ça à une romance historique. C’est plus une comédie romantique… qui se déroulerait à l’époque de la Régence.
Ce livre est vraiment à mourir de rires. J’ai adoré la façon dont le couple se lance dans une surenchère de vengeance. Ils sont hyper créatifs, ne reculent devant aucun coup bas… Mais en même temps ils ne sont pas très doués pour se mentir l’un à l’autre. Et surtout, on sent bien, dès le début, qu’il y a encore un attachement profond entre eux. S’ils vivaient à l’époque actuelle, ils auraient recours à une thérapie conjugale pour régler leurs problèmes. Mais évidemment, à leur époque ça n’existait pas, et de toute façon le roman aurait été bien moins drôle !
Martha Waters aborde le genre de la romance historique par un bout original. Que se passe-t-il une fois que le happy end a eu lieu ? Que va-t-il arriver à nos jeunes mariés ? Leur vie va-t-elle être un long fleuve tranquille ? Toutes les péripéties qui arrivent habituellement avant le mariage ont cette fois lieu après le grand moment de bonheur. Et du coup, les enjeux ne sont pas les mêmes : à l’époque, il n’y a pas (ou très peu) de divorce. Les couples sont condamnés à rester mariés !
Le ressort de l’histoire fonctionne à merveille, et les scènes entre James et Violet font des étincelles. C’est un fait assez rare pour être souligné : dans ce livre, j’ai autant aimé le personnage féminin que le personnage masculin. Ils sont tous les deux très touchants, chacun pour des raisons différentes. Et leur incapacité à bien communiquer ensemble les rend à la fois vulnérables et authentiques.
Les Caprices de lady Violet : une idée lecture pour qui ?
Si vous aimez les romances historiques, vous allez vous régaler avec celle-ci. Ce qui est intéressant, c’est que si vous n’êtes pas fan de romances historiques mais que vous aimez les comédies romantiques, ce roman devrait beaucoup vous plaire. Comme c’est un livre qui s’émancipe pas mal de son genre d’appartenance, je pense qu’il peut plaire à un large public. Et d’ailleurs, plus ça va plus j’ai l’impression que c’est la caractéristique principale de la collection Regency : des romances historiques qui s’adressent en fait à un lectorat plus large.
Si vous avez un coup de cœur pour ce livre, sachez que Martha Waters lui a déjà donné une suite. Le second tome se focalise cette fois sur Jeremy et Diana, deux personnages secondaires des Caprices de lady Violet pour lesquels vous allez forcément avoir un coup de cœur. Diana est une sorte d’amazone au tempérament formidable, alors que Jeremy est un charmeur irrésistible. Ils sont tellement identiques que forcément, ils ne s’entendent pas. J’ai hâte de découvrir leurs histoire car elle promet encore de belles scènes de chamailleries !
Great reading your postt
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