Le mois dernier, je vous ai parlé de ma très belle lecture de La Panthère des neiges, le livre passionnant de Sylvain Tesson, j’ai eu envie d’en partager un court extrait avec vous. Dans ce joli passage, Sylvain Tesson résume ce qu’il a appris de l’apprentissage de l’affût, et de la patience qu’il faut pour aller à la rencontre des animaux sauvages.
« J’avais appris que la patience était une vertu suprême, la plus élégante et la plus oubliée. Elle aidait à aimer le monde avant de prétendre le transformer. Elle invitait à s’asseoir devant la scène, à jouir du spectacle, fût-il un frémissement de feuille. La patience était la révérence de l’homme à ce qui était donné. »