Rencontre dans l’Upper East Side est une comédie romantique de Sarah Morgan. En fait, il s’agit du premier tome de sa trilogie From New-York with Love. Et si vous aviez lu sa précédente trilogie, Coup de foudre à Manhattan, alors sachez qu’il s’agit d’une suite indirecte puisqu’on retrouve quelques personnages apparus dans ces précédents romans. J’avais adoré les trois livres qui constituent Coup de foudre à Manhattan, et d’une manière générale j’ai aimé tous les livres de Sarah Morgan. Une romancière qui sait apporter de la densité, de la subtilité et de l’originalité à ses comédies romantiques. Sans compter son humour désopilant et ses belles histoires d’amour. Du coup, j’avais très hâte de me lancer dans la lecture de Rencontre dans l’Upper East Side. J’ai attendu que les trois romans soient édités en format poche pour me lancer. Avantage : j’ai pu lire les trois livres dans la foulée !
Daniel est un avocat spécialisé dans les divorces. Mais pas de quoi le dégoûter pour autant des rencontres romantiques ! D’ailleurs, quand il va courir à Central Park tous les matins, il croise souvent une belle jeune femme accompagné de son dalmatien. Comment faire pour attirer son attention ? Daniel concocte un plan : « emprunter » un des chiens de ses sœurs, Fliss et Harriet, et utiliser le charme canin pour mettre sur pied une rencontre impromptue avec la belle inconnue. Ce qu’il ignore encore, c’est que Molly n’est pas venue s’installer à New-York pour faire des rencontres. Plutôt pour fuir les hommes au contraire ! A la suite d’un scandale médiatique, cette psychologue spécialisée dans les relations amoureuses, a décidé de se plonger dans l’anonymat de New-York pour reconstruire sa vie. Pas besoin d’homme puisqu’elle peut déjà compter sur l’affection inconditionnelle de Valentin, son chien fidèle !
Sur le papier, l’histoire semblait très prometteuse, et effectivement, le début du roman, hyper drôle et décalé, m’a énormément séduit. Malheureusement, je dois dire que mon enthousiasme est pas mal retombé au fil de la lecture. Je n’ai pas trop accroché à Rencontre dans l’Upper East Side, et la lecture de ce roman m’a laissé une certaine déception.
Déjà, le livre est beaucoup trop « verbeux ». Je ne sais pas pourquoi, mais il y a de nombreux passages inutiles de considérations personnelles, notamment en ce qui concerne le personnage de Molly, mais aussi avec Daniel. La narration se perd dans des paragraphes qui expliquent leur état d’esprit, mais c’est le plus souvent répétitif. On n’en apprend pas plus sur eux, et on n’a pas besoin de répéter mille et une fois les choses pour comprendre les vulnérabilités de l’un ou de l’autre.
Le mystère autour du passé de Molly est sympa au début, mais par la suite, la révélation tombe un peu à plat. D’ailleurs, je n’ai pas franchement été séduite par le personnage de Molly, assez fade en comparaison des personnages féminins habituels des romans de Sarah Morgan. Une fadeur qu’on retrouve dans l’histoire même de ce roman : il n’y a pas véritablement d’intrigue, alors que d’habitude il y a toujours un fil rouge.
Du coup, même si la lecture est sympa, parce que le rythme reste très plaisant, je suis dépitée. Ce tome lance assez mal cette nouvelle trilogie, si ce n’est que je suis très curieuse d’en apprendre plus sur Fliss et Harriet, qui seront les personnages principaux des prochains romans. Seul point positif : j’ai adoré toute la partie de l’histoire en rapport avec les chiens. C’est à la fois original et très touchant.