Le titre a de quoi susciter la curiosité. Et la couverture est splendide. Mais si j’ai choisi de vous parler de la récente parution de La Collectionneuse de mots oubliés en France, c’est à cause de l’enthousiasme que le roman a produit sur le lectorat anglo-saxon. C’est le premier roman publié par l’autrice, Pip Williams, et ce n’est pas tous les jours qu’un premier roman sur un sujet aussi « littéraire » rencontre un tel succès populaire. A sa parution en anglais, le livre a profité d’un bouche à oreille qui lui a permis de se faire connaitre d’un large public. Je l’ai vu passer sur tous les réseaux sociaux. Et les lectrices et lecteurs expliquaient tous à quel point ils avaient un coup de coeur pour cette histoire hyper originale. A présent que le roman est disponible dans nos chères librairies françaises, il est temps de faire connaissance !
De quoi ça parle ?
« En 1901, le mot bonne-à-tout-faire est absent du premier dictionnaire d’Oxford.
Ce roman est l’histoire de celle qui l’a volé.
Esme a grandi entourée de mots, dans le Scriptorium où son père, lexicographe, rassemble des définitions pour constituer le premier dictionnaire d’Oxford. Mais le jour où elle découvre la fiche égarée de bonne-à-tout-faire, la petite fille comprend que tous les mots ne sont pas égaux. Le plus souvent, les termes triviaux qui ont trait aux femmes et à leur vie quotidienne sont écartés par son père et ses collègues.
Elle décide alors de sauver les paroles de ces femmes. Tout en traçant sa voie dans une société encore très étriquée, Esme commence à constituer son propre dictionnaire. Celui des mots oubliés. »
Pourquoi ça risque de vous intéresser ?
Parce que l’histoire en elle-même est très originale, un peu déjantée même. Une femme qui vole des mots dans un dictionnaire ?! Mais en plus, il s’agit d’un livre qui traite des femmes, de leur invisibilisation dans la société, et de la manière dont le langage a participé à cette invisibilisation. Du coup, c’est un livre qui souligne à quel point les mots structurent notre rapport au monde, notre façon d’exister en tant que société. Les mots en disent longs sur les gens qui les manient et sur la façon dont ils les emploient.
Donc derrière son côté très divertissant, La Collectionneuse de mots oubliés promet d’être ouvrage profond, qui interroge notre rapport intime et collectif avec le langage.
J’ai déjà mon exemplaire qui m’attend sur ma table de nuit. Soyons honnête : je ne pense pas avoir le temps de le lire avant la fin du mois. Mais ce roman sera tout en haut de ma liste de lecture d’octobre. Et vous verrez donc passer mon avis sur les pages du blog dans peu de temps.
En attendant, belle lecture à toutes celles et tous ceux d’entre vous qui se laisseront tenter par cette histoire ! Sachez que le livre est disponible chez Fleuve Editions.
Wow je me le suis notée mais je me le note encore plus. 🙂
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Bonne lecture alors !!
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coucou
Je l’ai vu passer il n’y a pas longtemps, je me suis dit qu’il avait l’air intéressant, je suis contente de tomber sur ton article. Bise
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Je pense commencer à le lire dans les prochains jours, et je devrai publier ma chronique début octobre, si ça t’intéresses pour te faire une idée plus précise 🙂
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C’est un roman magnifique!! a découvir, vraiment
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J’ai hâte de le commencer !!
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