De Périlleuses Fiançailles est le dernier roman historique que j’ai lu d’Amanda Quick. Mais pas le dernier qu’elle a écrit ! Après avoir eu un coup de cœur pour La Fille qui en savait trop et Etrange Passion, je suis rapidement devenue fan des livres d’Amanda Quick. La romancière américaine mélange très habilement le genre de la romance historique avec des intrigues policières de grande qualité. Le tout porté par une écriture agréable et bien rythmée, dans laquelle les dialogues font souvent mouche. Et chaque fois, l’histoire offre vraiment une atmosphère originale qui lui est propre. Une formule magique que j’ai retrouvé avec plaisir dans les pages du roman De Périlleuses Fiançailles.
Le dernier jour de voyage dans les Caraïbes prend un tour inattendu lorsque Amity Doncaster, une journaliste spécialisée dans la rédaction de guides de voyage pour les dames, tombe sur Benedict Stanbridge ensanglanté. Il vient d’être attaqué à l’arme blanche, et ne doit la vie sauve qu’aux connaissances d’Amity en matière de médecine. Quelques jours après s’être rétabli, et malgré les étincelles présentes entre les deux voyageurs, leurs chemins se séparent pourtant. Amity rentre à Londres tandis que Benedict poursuit son chemin vers la Californie. Quelques semaines plus tard, la rumeur court qu’Amity se serait compromise dans les Caraïbes avec le séduisant Benedict. Une rumeur anecdotique dans les rangs de la bonne société… sauf qu’elle attire l’attention du Prétendant Fatal. Ce tueur en série, qui a déjà assassiné trois femmes, s’en prend aux jeunes femmes à la morale douteuse. De quoi faire d’Amity sa prochaine cible. Benedict, finalement rentrée à Londres, est bien décidé à se porter au secours d’Amity en lui proposant un plan original : se faire passer pour son fiancé afin de la suivre partout et de lui servir de garde du corps. Une idée qui cadre mal avec les projets d’Amity : la journaliste compte bien se lancer elle-même dans l’enquête pour démasquer le tueur.
Les Caraïbes, un tueur en série, des espions russes, un canon solaire, la malédiction d’une robe de mariée funeste et deux histoires d’amour croisées : le moins qu’on puisse dire, c’est qu’on fait le plein de sensations fortes dans ce roman ! Avec De Périlleuses Fiançailles, Amanda Quick signe encore une fois une histoire palpitante où on virevolte de rebondissement en retournement de situation.
Je dois avouer qu’au début, l’histoire met quelques pages avant de bien se mettre en place. En gros, les 40 premières pages sont un peu ennuyeuses. Ou en tout cas elles semblent l’être tant la rencontre entre Amity et Benedict peut apparaître convenue. En fait, cette première rencontre rebondit par la suite avec leur deuxième rencontre, à Londres cette fois, et c’est là que l’histoire se lance vraiment.
Une fois l’histoire lancée, impossible de lâcher le livre. De Périlleuses Fiançailles mélange habilement la traque d’un tueur en série misogyne avec une affaire d’espionnage. Amity et Benedict font donc équipe pour résoudre leurs affaires respectives, et leurs compétences combinées vont leur permettre de faire la lumière sur ces deux affaires. L’aspect romance passe presque au second plan, et ce n’est pas plus mal parce que ce n’est pas l’aspect le plus intéressant dans l’histoire. Certes notre couple principal (ainsi que le couple secondaire formé par la sœur d’Amity et l’inspecteur de Scotland Yard) est sympathique, mais il n’est pas non plus transcendant. En tout cas il fonctionne bien, il a du charme, et dans le fond c’est tout ce qu’on lui demande.
Le vrai atout de ce livre, c’est vraiment de faire revivre la révolution industrielle de la période victorienne. Une révolution technique et scientifique qui intervient au moment même où les femmes veulent s’émanciper des règles passéistes érigées par une société encore très corsetée. Le mélange des deux thèmes fonctionne parfaitement bien. Cela nous offre un roman passionnant de bout en bout, avec un propos pertinent et beaucoup d’action.
Si la couverture ne m’aurait pas attirée, ton avis donne très envie de découvrir ce roman et de se plonger dans son contexte historique d’autant que j’apprécie que la romance ne soit pas au centre du récit.
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On est pareilles: j’aime la romance historique, mais pas tant pour la romance que pour les autres éléments qui viennent l’enrichir. Je pense que le livre devrait te plaire. Très bonne lecture !
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Merci 🙂
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et d’ailleurs si tu accroches avec le style d’écriture d’Amande Quick, je te conseille ensuite de lire La Fille qui en savait trop. C’est assez différent : ça se passe à Los Angeles dans les années 20, au début d’Hollywood. Une journaliste va faire équipe avec un magicien pour faire la lumière sur une série de meurtres en rapport avec l’acteur montant des studios. L’auteure fait vraiment revivre le vieil Hollywood, l’intrigue policière est solide, les personnages très sympathiques et la lecture est vraiment dépaysante.
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Merci pour ce conseil lecture qui me semble plein de promesses !
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