Demain, je vous parlerai de ma lecture de la comédie policière de Mario Giordano, Mamie et les fruits du Saigneur. Un livre assez déjanté (trop peut-être ?) qui évoque le petit monde de la Sicile avec une grande tendresse, et beaucoup d’humour. Et comme la famille est au cœur de ce récit, je ne résiste pas à l’envie de partager un extrait du roman !

« La famille sicilienne ne se différencie en rien des autres familles de par le monde. Elle est énervante, point barre. On l’aime, on la respecte, on est content de la voir pour les grandes fêtes, les mariages, les anniversaires des enfants et les enterrements, on ferme les yeux sur les petites marottes, on rit des anecdotes éculées, mais par pitié, le tout à petite dose. Et le problème avec les Siciliens, c’est que « petite dose » est une expression qu’ils ne connaissent pas. La mesure est toujours plus que pleine. L’avantage avec la famille sicilienne : elle apporte toujours des montagnes de nourriture. »