J’ai lu le dernier roman de Marie Vareille : La Vie rêvée des chaussettes orphelines. Je n’ai pas pu le lâcher avant la fin. J’ai été émue, surprise, j’ai souri, j’ai pleuré. Bref, j’ai passé ce qu’on peut appeler un excellent moment de lecture. Je vous en parlerais plus en détails dans ma chronique, mais je vous laisse déjà avec un extrait du roman pour vous donner envie d’aller le découvrir à votre tour.
« Jaime la mer par-dessus tout. La mer est comme la vie. Elle ne se préoccupe pas du plancton, des algues, des cailloux ou des millions d’animaux qu’elle use et qu’elle ballotte au gré des courants, dans le hasard des vagues. elle les submerge, elle les secoue ou elle les transporte, elle les nourrit un jour et les noie le lendemain. La mer s’en moque, elle donne et reprend, frappe au hasard, avec une suprême indifférence. Son dessein est trop grand pour qu’elle se soucie des coquillages brisés qui tapissent le cimetière de ses bas-fonds. »