Fanny et ses comédies romantiques acte 2345 ! Emilie connaît ma passion pour ce genre littéraire et c’est tout naturellement qu’elle a pensé à moi lorsqu’elle a su que les Editions J’ai Lu lançaient une collection spécialement dédiée aux femmes, LJ. Elle m’a donc proposé de chroniquer le nouveau roman de Marie-Renée Lavoie, J’irai Danser (si je veux), afin de me permettre de découvrir cette collection et de pouvoir partager avec vous mon ressenti (merci beaucoup Emilie). Marie-Renée Lavoie, auteure québécoise, a déjà plusieurs romans à son actif, dont La petite et le vieux paru en 2015 aux Editions Folio, mais il s’agit pour moi d’une première rencontre.
Dans J’irai danser (si je veux) nous faisons connaissance de Diane, 49 ans, mariée (enfin plus pour longtemps), 3 enfants (tous adultes et déjà hors du nid). Diane se fait plaquer par son mari pour une autre femme, plus jeune, plus « vivante ». Elle est dévastée. Son mari quitte le foyer aussi rapidement qu’il lui a annoncé la nouvelle. Elle se retrouve seule dans cette grande maison dans laquelle ils ont accumulé plus de 20 ans de souvenirs. C’était sans compter sur son amie Claudine qui est prête à tout pour lui remonter le moral et la motiver à se remettre sur le marché. Elle a encore de belles années devant elle. La vie continue. Elle lui propose donc, dans un premier temps, de flirter avec des hommes, en commençant par Ji-Pi, un de ses collègues, comptable et marié.
Mais les choses ne seront pas si simples. Notre chère Diane se retrouvera dans des situations aussi drôles que déconcertantes. Entre sa course pieds nus dans la rue après avoir laissé ses bottes sur le bureau de Ji-Pi, son rendez-vous à son domicile avec la maîtresse enceinte de son mari qui semble déjà connaître les lieux, ou ses soirées folles avec Claudine, elle vivra des hauts et des bas mais comprendra qu’il faut continuer d’avancer et que, comme dit son amie, « A quelque chose malheur est bon ».
Ce dernier roman de Marie-Renée Lavoie nous ramène à un sujet courant : l’infidélité et les conséquences que cela peut avoir sur une vie de couple et sur les personnes qui subissent cette trahison. Nous retrouvons ce sujet dans de nombreuses comédies romantiques mais c’est la première fois que je le retrouve avec un personnage qui approche de la cinquantaine, qui a donc déjà toute une vie derrière elle, et qui se retrouve à devoir tout reconstruire à un âge où l’on pense que le plus difficile est derrière nous.
Cette histoire qui semble triste nous est pourtant racontée avec humour. C’est un roman très agréable à lire. Il permet de passer un bon moment mais il faudra pour cela s’habituer aux expressions québécoises tout au long de notre lecture. J’ai eu beaucoup de mal à entrer dans l’histoire à cause de cela mais j’ai fini par m’y faire.
J’irai danser (si je veux) est un roman féminin qui mérite d’être découvert. Je ne le qualifierai pas de coup de cœur car je suis restée sur ma faim. En effet, la fin manquait de peps à mon goût. Je m’attendais à autre chose. J’ai pu lire des avis différents du mien donc je vous laisse vous faire votre propre opinion. Sinon, pour ma part, je vais continuer à découvrir les romans de cette nouvelle collection des Editions J’ai Lu et viendrai de nouveau partager cela avec vous prochainement.
Pourquoi pas, je note ! Merci pour cette découverte 😊
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Ce livre me tente beaucoup et c’est tout à fait le genre que je raffole en ce moment.
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