Sophie Adriansen n’est pas une étrangère : on lui doit déjà plusieurs ouvrages dont une biographie consacrée à Grace de Monaco qui vient tout juste de paraître aux éditions Charleston en format poche. Mais là, son tout nouveau roman n’a encore rien à voir avec les autres… ou peut-être si dans le fond, tant il est vrai que la question de la féminité semble récurrente dans son oeuvre. Car Linea Nigra, son tout dernier livre qui vient de paraître chez Fleuve éditions nous invite à évoquer l’un des sujets les plus fascinants et les plus complexes qui soient : la maternité.

« Stéphanie est enceinte. Stéphanie est confiante. Son chemin vers la maternité semble aussi nettement tracé que la ligne brune apparue à la verticale de son ventre.
Mais le doute s’installe. Et si elle mettait en jeu bien plus que prévu, dans son corps, dans son couple, dans son existence ? Est-elle vraiment prête à devenir mère et à vivre le tsunami qui s’annonce ? Peut-on se préparer à l’inconnu ? Baby blues, jalousies, sexualité, hérédité, obstétrique, nuits blanches, ventres vides et ventres pleins, bonnes ou mauvaises raisons d’être mère. C’est tout cela et bien plus encore que raconte Linea nigra, à travers le parcours de Stéphanie et des femmes qu’elle croise. En trame de fond de ce roman kaléidoscopique, un combat : le droit de chacune à disposer de son corps. »

Derrière sa couverture pimpante dans le style très « années 60 », Linea Nigra ose s’attaquer à un sujet d’actualité qui, pourtant, met du temps à s’imposer : celui de la maternité, la vraie, pas celle qui fait rêver dans les pages des magazines avec des mamans rayonnantes et sans problèmes. Non, Sophie Adriansen nous invite à visiter la vraie maternité, celle dont le quotidien est compliqué, difficile, un parcours juché d’obstacles dans lequel la peur et la culpabilité de ne pas être une mère parfaite sont les sentiments quotidiens des mères. A peine sorti en librairie, ce livre s’annonce déjà comme une des pépites de cette rentrée littéraire. L’occasion d’ouvrir un espace d’expression pour parler de la vérité de la maternité et parler, sans culpabilité, du rôle de mère.