Citation Réparer les vivants

Dans le courant de la semaine, je vais vous livrer mes impressions de lecture sur le très beau roman de Maylis de Kerangal, Réparer les vivants. Un livre lumineux qui aborde pourtant un sujet très grave : le don d’organe. Mais avant de vous présenter mon avis détaillé, j’ai eu envie déjà de partager avec vous un passage très émouvant, celui de la greffe de cœur, afin que vous vous puissiez vous faire votre propre idée sur ce livre et, peut-être, vous donner envie de le découvrir.

« Alors, le cœur se contracte, un tressaillement, puis ce sont des secousses quasi imperceptibles, mais que l’on peut voir si l’on s’approche, ces faibles battements, et l’organe peu à peu recommence à pomper le sang dans le corps, et il reprend sa place, puis ce sont des pulsations régulières, étrangement rapides, qui bientôt forment rythme, et leur frappe évoque celle du cœur d’un embryon, cette saccade que l’on perçoit lors de la première échographie, et c’est bien la frappe initiale qui se fait entendre, la première frappe, celle qui signe l’aube. »

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