C’est devenu mon rituel du printemps : là où d’autres en profitent pour faire le grand ménage, je prends le temps de flâner dans les pagnes sublimes de la poésie de Musset. D’année en année, je ne me lasse toujours pas de le relire, et à chaque fois de le redécouvrir d’une manière neuve. Certains de ses textes m’émeuvent particulièrement, et évidemment les moments où il évoque le printemps sont les plus beaux. Ce bon vieil Alfred était particulièrement inspiré quand il a écrit ceci :
« Ainsi va le monde ici-bas. Le temps emporte sur son aile et le printemps et l’hirondelle. Et la vie et les jours perdus. »