Hot, de Julia Harper

Décidément, la chick lit a toujours autant le vent en poupe ! Spécialement en France, où les maisons d’édition préfèrent traduire les succès anglo-saxons plutôt que d’investir sur de nouveaux talents français. Qu’importe, le plaisir de la lecture reste le même (mais qu’on ne vienne plus me parler de l’importance du « produit en France » !).

Et les éditions Marabout ont décidé de surfer sur la vague en faisant l’effort de lancer une collection dédiée : Girls in the city. D’accord, le titre manque cruellement d’imagination, mais le design des couvertures est très sympa et moderne (girly, si j’ose dire), sans compter que le format poche et le prix qui va avec rendent encore plus ces livres attrayants.

Il y a quelques mois, je me suis laissée tenter par Hot, de Julia Harper, l’histoire d’une gentille bibliothécaire apparemment sans histoire qui, un beau  jour, braque la banque de sa petite ville. Evidemment, des agents du FBI se jettent à sa poursuite et notre histoire, savant mélange de chick lit et de roman policier, peut démarrer.

Il y a beaucoup d’humour dans ce livre. L’un des aspects les plus savoureux, c’est que Julia Harper plante son décor dans une petite ville paumée de la campagne américaine. Les personnages sont savoureux, et bien que l’ensemble démarre de manière un peu confuse, on se prend vite au jeu de cette course-poursuite.

Côté cœur, notre belle héroïne entretient une liaison téléphonique pour le moins ambiguë avec l’agent du FBI chargé de la mettre derrière les barreaux. Et c’est la seule ombre au tableau pour moi. Julia Harper tire de grosses ficelles, et la relation n’est pas vraiment plausible. Elle ne rentre pas en profondeur dans la psychologie des deux personnages principaux et se contente de nous resservir des lieux communs déjà vus à maintes reprises dans les téléfilms à l’eau de rose. Je ne dirais pas que ça gâche la lecture, mais cela contribue à baisser le niveau et à ralentir inutilement l’intrigue. Je souligne d’ailleurs deux ou trois scènes directement inspirées des éditions Arlequins.

Donc, un bon divertissement et une première vision encourageante de la collection Girls in the city de Marabout. J’en lirais un autre à la rentrée, histoire de poursuivre mes investigations plus avant. Et bien sûr, je vous tiendrais informés !

D’ici là, bonnes lectures !

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