The Viscount and the Vicar’s Daughter

Pour avoir déjà lu un certain nombre de romances historiques, j’ai entendu parler de la romancière Mimi Matthews. Mais je n’avais jamais rien lu d’elle. Un peu par hasard, le mois dernier, j’ai acheté (et lu dans la foulée) un de ses derniers romans : The Viscount and the Vicar’s Daughter. Une romance historique en pleine période victorienne, entre un vicomte et la fille d’un vicaire… comme le titre pouvait vous le laisser supposer !

Mon résumé du roman

Lorsque Tristan Sinclair, vicomte de St Ashton, accepte une invitation à séjourner à la campagne, il s’attend à un séjour de plaisirs : partie de chasse, soirées consacrées aux jeux avec ses amis… Faire la connaissance fortuite Valentine March, fille de vicaire et dame de compagnie d’une lady, puis se retrouver nez à nez avec son père (qu’il fuit par tous les moyens) ne faisait pas partie de ses plans ! Mais les rencontres de hasard ne sont pas nécessairement de mauvaises choses. Bientôt découvert dans une situation compromettante avec la charmante Valentine March, Tristan n’a d’autre choix que de lui proposer le mariage. Une perspective pas aussi horrible qu’il l’aurait pensé. Mais deux obstacles se dressent sur le chemin de l’autel : le scepticisme de son père face à une telle union, et les origines cachées de Valentine…

Mon avis sur The Viscount and the Vicar’s Daughter

Je ne savais pas trop à quoi m’attendre. Franchement, j’ai acheté le livre un peu au hasard… Et je dois dire que c’est une belle surprise. Mimi Matthews s’éloigne pas mal des codes habituels de la romance historique. Elle n’écrit pas de scènes sexy. Le roman ne ressemble pas à une comédie romantique en costumes d’époque. Elle s’inscrit plutôt dans la lignée des romans de Jane Austen. Certes, il y a une histoire d’amour au centre. Mais l’essentiel du roman est ailleurs, dans l’étude des caractères de l’époque, dans l’étude des contraintes sociales qui régissent la vie affective des gens… et particulièrement des femmes ! Pour autant, le livre n’est pas du tout ennuyeux. Il a un charme « à l’ancienne », authentique, et son histoire est traversée par une émotion sincère.

L’histoire entre Tristan Et Valentine est évidemment prévisible. Dès le début, on se doute qu’ils vont finir ensemble. Mais l’histoire met aussi en lumière l’importance du statut marital à l’époque. Le mariage est une obligation sociale. Pour les femmes, il apporte la sécurité matérielle. Pour les hommes, il apporte la respectabilité, ce qui s’avère crucial dans la société de l’époque, encore dominé par une morale très rigide.

Ce roman est une belle plongée dans l’époque victorienne. Le monde commence à changer, les technologies apparaissent (le train, quelle aventure !), mais la société avance plus lentement que ces innovations. Comme de nos jours, les règles sociales évoluent trop lentement, et elles pèsent lourdement sur les personnes les plus vulnérables. J’ai beaucoup apprécié de lire une romance historique qui s’attache à cet aspect très réaliste de l’époque. On s’éloigne du côté « qui fait rêver », mais ça n’est pas désagréable. Au contraire, ça change !

The Viscount and the Vicar’s Daughter : une idée lecture pour qui ?

D’après mes recherches, le roman est encore inédit en France. Mais si vous avez envie de vous lancer, rassurez-vous : il n’est pas très long et l’écriture est vraiment très abordable. Vous passerez un bon moment, et je pense en particulier aux fans de Jane Austen, qui se retrouveront en terrain familier avec cette histoire réaliste ET romantique.

the viscount and the vicar's daughter 

2 réflexions sur “The Viscount and the Vicar’s Daughter

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