En attendant de vous parler très prochainement de ma lecture passionnante et inspirante d’Une Farouche Liberté, le dernier essai co-écrit par Gisèle Halimi avec Annick Cojean, voici déjà un court extrait pour donner le ton du livre. Il s’agit d’un passage dans lequel Gisèle Halimi dresse une liste des choses qu’elle souhaite dire et transmettre aux femmes de la jeune génération :
« Ensuite, soyez égoïstes ! Je choisis ce mot à dessein. Il vous surprend ? Tant pis. Les femmes ont trop souvent le sentiment que leur bien-être doit passer après celui des autres, les parents, les enfants, les compagnons, le cercle professionnel et familial. Elles craignent de s’imposer, d’exiger, de révéler leurs envies ou ambitions, de se mettre clairement en avant. Ce n’est pas qu’elles soient naturellement modestes. C’est juste que l’Histoire leur a dicté cette attitude de réserve, voire de retrait : une femme ne doit pas faire de bruit, ne pas déranger, ne pas se faire remarquer, ne pas avoir l’esprit de compétition, ne pas chercher la gloire. ça, c’est réservé aux hommes. Mais rebellez-vous ! Pensez enfin à vous. A ce qui vous plait. A ce qui vous permettra de vous épanouir, d’être totalement vous-mêmes et d’exister pleinement. Envoyez balader les conventions, les traditions et le qu’en dira-t-on. Fichez-vous des railleries et autres jalousies. Vous êtes importantes. Devenez prioritaires. »
Un livre à découvrir de façon indispensable !
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C’est tellement vrai !
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