Dans son roman Un été dans les Hamptons, Sarah Morgan met en scène Fliss, une jeune femme forte en apparence, mais cache de nombreuses fêlures. Des faiblesses qu’elle ne montre pas pour ne pas inquiéter sa sœur jumelle, Harriet, envers laquelle elle s’est toujours montrée très protectrice. Et à présent que Fliss traverse une grave crise de couple avec Seth, son ex-mari, sa grand-mère veut lui démontrer qu’elle doit se reposer sur Harriet pour trouver le réconfort dont elle a besoin, au lieu de lui cacher la vérité pour ne pas l’inquiéter. Un dialogue inspirant que je partage aujourd’hui avec vous en espérant vous donner envie de découvrir le livre !

« La voix de sa grand-mère s’éleva derrière elle.

• Peut-être que, pour une fois, elle aimerait être celle qui soutient et qui secourt. C’est normal entre sœurs, non ? Tu me l’as dit toi-même.

Fliss sentit un nœud se former dans sa gorge.

• Je ne veux pas qu’elle souffre pour moi. Tu trouves que c’est si anormal que ça de vouloir l’épargner ?
• Une vie d’homme – ou de femme – ne se traverse pas sans passer par l’expérience de la souffrance, Fliss. Ca commence dès l’enfance et ça fait partie de notre construction en tant qu’humains. Nous apprenons à faire avec – comme ça a été le cas pour toi et Seth. Ce qui rend la douleur tolérable, c’est de pouvoir la partager avec ceux qui nous entourent. Ceux qui nous aiment.
• J’aime Harriet ! Je ne veux que son bien !
• Tout comme elle t’aime et veut ton bien aussi. Est-ce que tu la laisses parfois te le démoigner ?

Fliss déglutit avec peine. Ferma un instant les yeux.

• J’ai toujours voulu être forte pour deux.
• Peut-être que ce n’est pas toujours ta force qui l’intéresse. Peut-être que par moments, tout ce qu’elle demande, c’est de pouvoir être forte pour toi. D’être celle qui écoute et qui offre son épaule en soutien. »