Hier je vous ai parlé de ma lecture bouleversante du roman de Katarina Bivald, Bienvenue au motel des Pins Perdus. Un livre qui m’a émue au plus haut point. L’une des parties de l’histoire se focalise sur un petit groupe de quatre amis. Ils étaient très proches au lycée mais se sont perdus de vue par la suite. Et c’est la mort de la protagoniste principale qui les rassemble. Dans le passage qui suit, Henny parle justement de ses amis. Elle évoque leur amitié et le cours de la vie.
« Et je veux qu’ils connaissent à nouveau le bonheur. Je pleure les personnes que nous étions, celle que nous avons dû devenir et celles que nous aurions pu devenir, si nous avions disposé de plus de temps. Je veux m’asseoir à nos places habituelles, à l’arrière du motel, sur des chaises alignées le long du mur. Je veux vieillir à leurs côtés et, plus que tout, je veux les revoir forts et libres.
Comme nous l’étions avant. »