L'Espion de la couronne, roman de Celeste Bradley

Citation L’Espion de la couronne

Cette semaine, je commence à vous parler de ma lecture de la série de Celeste Bradley, Le Club des Menteurs. Elle compte quatre tomes, et le premier s’intitule L’Espion de la couronne. On y découvre la très ingénieuse Agatha. Son frère aîné James a mystérieusement disparu lors de son dernier séjour à Londres. La jeune femme décide donc de quitter la propriété familiale pour venir enquêter dans la capitale. Une tâche ardue pour une jeune provinciale, d’autant qu’une jeune-fille de bonne famille n’est pas sensée voyager seule, sans chaperon pour l’accompagner. Mais Agatha a plus d’un tour dans son sac. Très vive d’esprit et dotée d’une imagination débordante, elle trouve une solution en s’inventant un mari bien pratique… un subterfuge qui se retournera plus tard contre elle ! Voici le début du roman pour mieux vous faire une idée :

« Le 7 avril 1813, dans un moment d’exaspération, alors qu’elle avait quitté le manoir familial pour rejoindre la capitale, Agatha Cunnington s’inventa un mari, Mortimer Applequist. Mortimer Applequist n’existait pas. Ce n’était qu’un nom qu’Agatha avait jeté à la face des autres voyageurs, pour les décourager de se montrer trop curieux à son sujet.

Au moment d’entamer son voyage, elle s’était vue sermonnée par de bonnes âmes qui n’avaient en tête, disaient-elles, que de la protéger contre elle-même.

Comme si une femme était incapable d’acheter son billet de diligence et de voyager depuis la province du Lancashire jusqu’à Londres, sans le concours d’un mari !

Mais dès qu’elle s’était prévalue de son statut d' »épouse », tout le monde était devenu plus gentil est respectueux à son égard.

Si elle avait su, elle se serait mariée plus tôt !

Ne voulant pas réduire ce pauvre Mortimer à sa seule identité, elle avait passé ensuite une partie du trajet à essayer de se le représenter physiquement et moralement. Après tout, Mortimer était sa création, non ?

Il serait grand – mais pas trop, quand même. Beau, de préférence. Elégant, mais pas dandy. Surtout, Mortimer aurait la bonne grâce de la laisser aller et venir librement, afin qu’elle puisse mener l’enquête sur la disparition de son frère, James.

A son arrivée à Londres, elle avait loué une petite maison sur Carriage Square et embauché des domestiques, à qui elle avait expliqué que son mari se trouvait actuellement à l’étranger.

Bref, l’imposture avait parfaitement marché.

Jusqu’à aujourd’hui. »

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