Jamais deux sans toi, comédie policière déjantée de Janet Evanovich

51q+1OJYmaL._SY344_BO1,204,203,200_Ma grande passion de ce début d’année 2015 s’appelle Stéphanie Plum, l’héroïne facétieuse et un brin hyperactive de Janet Evanovich. J’ai commencé par lire le premier tome, La Prime, en début janvier, et j’ai été tellement emballé que j’ai voulu lire la suite dans la foulée. C’est ainsi que Jamais deux sans toi s’est retrouvé en haut de ma pile de livres à lire. Un coupe-file un peu injuste si je considère tous les bons livres en souffrance qui attendent que je leur saute dessus avec enthousiasme ! Mais que voulez-vous : le meilleur moyen de se débarrasser d’une tentation est encore d’y succomber, comme l’avait si justement dit Oscar Wilde !

Dans ce nouvel opus, on retrouve avec plaisir notre chasseuse de prime préférée. Quelques mois à peine se sont passés depuis sa première aventure, et même si la belle n’est toujours pas à l’aise avec un revolver en main, elle a tout de même fait quelques progrès. Des progrès qui lui ont valu de prendre un peu de galon dans l’agence de recouvrement pour laquelle elle travaille ; elle a ainsi la chance d’être mise sur une belle affaire : arrêter Kenny Mancuso, un truand à la petite semaine suspecté d’avoir tiré sur son meilleur ami. Mais Kenny est en fuite, il est un peu cinglé, et il pourrait bien être mouillé dans une affaire beaucoup plus importante. Au beau milieu de cette traque compliquée, Stéphanie se voit aussi confiée la mission de retrouver vingt-quatre cercueils volés. Heureusement, pour l’aider dans ses péripéties, elle peut toujours compter sur l’aide de sa grand-mère, toujours aussi intenable, et de Joe Morelli, le flic ultra séduisant dont Stéphanie n’arrête pas d’emboutir la voiture.

Si le premier tome n’était pas très crédible, je tiens tout de suite à souligner que celui-ci est construit de façon beaucoup plus rigoureuse. L’histoire est bien ficelée, avec plusieurs retournements de situation inattendus. Les personnages secondaires sont variés, tantôt complètement déjantés, tantôt assez inquiétants, et tout ce petit monde donne de l’épaisseur à l’histoire.

Comme dans le précédent roman, je note que le grand point fort de Janet Evanovich, c’est le rythme. Ce livre est plus long que le précédent, et pourtant le rythme est toujours aussi allègre. Impossible de lâcher ce livre tellement on a envie de savoir ce qui se passe après ! Et si le premier tome nous présentait une héroïne qui tâtonnait et ressemblait parfois à une jeune fille en détresse, ce nouvel opus nous la présente plus en battante, une chasseuse de prime aguerrie, même s’il y a encore une marge de progression. C’est particulièrement agréable car cela place plus le roman du côté des comédies policières que du côté de la chick lit.

Le lecteur aura aussi le plaisir de voir des running gags émerger dans le prolongement du premier tome : les déboires avec les voitures, les numéros comiques des secrétaires de l’agence de recouvrement, les dîners en famille, le hamster… Ces éléments comiques permettent d’aérer l’histoire policière, de faire respirer le lecteur entre deux traques et de créer une connivence avec les lecteurs familiers de la saga. En lisant ce livre, on se sent chez soi dès les premières pages. Un sentiment très plaisant qui participe à faire de ce livre une excellente lecture de divertissement.

Mon seul problème, c’est que maintenant j’ai TRES ENVIE de lire le troisième tome. Mais j’ai deux angoisses : si je cède, je risque de lire toute la saga en quelques semaines ; et si je continue à vous faire une chronique par mois sur les romans de Janet Evanovich, vous risquez de vous lassez ou de croire que les éditeurs m’ont donné un chèque ! Ce qui n’est évidemment pas le cas ! Bon, un seul problème à la fois. En attendant, je vais quand même faire une provision des prochains tomes, des fois qu’il y ait la guerre ou une tempête de neige tardive et que je reste cloîtrée chez moi… il faudrait bien que je m’occupe, n’est-ce pas ?

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