Mini accro du shopping, de Sophie Kinsella

Ce livre était sur ma liste des lectures de vacances, et j’avais particulièrement hâte de le lire… c’est bien sûr Mini accro du shopping, le dernier roman de Sophie Kinsella !

Je ne vais pas me lancer dans trop de spoilers, mais je peux tout de suite dire que j’ai adoré ce livre et que je suis plus qu’enthousiaste à propos de l’intrigue et des personnages.

Mais comme je ne vais pas stopper ma critique juste sur cette ébauche d’argumentaire, je vais tâcher d’étoffer un peu mon ressenti après lecture. Sans vous raconter ma vie, je vais vite commencer par faire un point : je n’ai lu que les deux premiers tomes de l’Accro du shopping. J’ai donc manqué trois tomes avant de me lancer dans celui-ci. Bonne surprise : on retrouve Becky dans le même état d’esprit que dans ses jeunes années (d’ailleurs, elle n’a pas beaucoup vieilli !), et la sympathie que l’on ressent pour elle revient spontanément.

On retrouve les mêmes automatismes qu’avant : sa conception de ce qu’est une bonne affaire, les excuses pour shopper sans honte, l’attraction physique vers les vitrines des magasins, les courriers en tous genres qui alternent avec les chapitres… Et le déclic se fait tout seul.

La nouveauté de ce tome, c’est bien sûr Minnie, la monstrueu… pardon, l’adorable fille de Beckie et Luke. C’est vrai qu’elle a son petit caractère, mais c’est juste parce qu’elle sait ce qu’elle veut. Son cri de ralliement est d’ailleurs « A moaaa ! A Minnie ». Le décor est planté. Notre maman accro du shopping a donc quelques problèmes à gérer cette charmante tornade. D’autant qu’elle doit jongler avec une fête surprise d’anniversaire, une belle-mère qui débarque pour faire la connaissance de sa petite-fille, un baptême qui ne se passe pas comme prévu, son boulot, la recherche d’une maison, ses parents, ses voisins, sa soeur, ses amis, son filleul aux talents particuliers, des nounous… et pour couronner le tout la crise financière éclate !!

Ce dernier point permet de relancer le thème de l’Accro du shopping. Tout d’un coup, Becky doit faire attention à son budget, et ne plus acheter de vêtements pour elle-même. Cette crise permet de faire le lien entre l’univers ultra-glamour de Becky, notre fashionnista bien-aimée, et notre propre monde dans lequel on ne peut pas faire chauffer impunément la carte bleue. Heureusement, notre héroïne a toujours un tour dans son sac pour se sortir des pires situations.

Je trouve aussi qu’on peut saluer la bonne idée de Sophie Kinsella de se servir d’un fond d’actualité pour faire rebondir ses personnages. Ils ne deviennent pas plus sages malgré l’austérité ambiante, et c’est terriblement rafraîchissant pour nos autres lecteurs !

Je dois avouer que c’est avec un grand plaisir que j’ai retrouvé (je dirais même redécouvert) Becky. Son enthousiasme, sa joie de vivre parfois proche de la candeur, et son innébranlable force de conviction m’ont à nouveau séduite. Je suis retombée sour le charme, et j’ai même commandé les tomes manquant pour les lire plus tard.

Les personnages secondaire sont toujours aussi bien écrits. Mention spéciale aux parents et aux voisins. On retrouve avec plaisir Tarquin et ses pulls vintage, Suze et son amitié à toute épreuve, ainsi que Luke, toujours aussi insaisissable.

Pour ce qui est de l’écriture, le rythme est toujours là. Je trouve que c’est d’ailleurs une des vraies forces de Sophie Kinsella. Ses romans sont toujours très bien rythmés. Ils gardent le ton léger de la comédie, tout en ménageant des petits moments de doute ou de drame qui permettent de bien relancer la machine. Certains moments jouent clairement le rôle d’ascenseur émotionnel, mais c’est la raison pour laquelle on n’a pas envie de lâcher le livre.

Le roman est presque écrit comme le scénario d’une comédie hollywoodienne : tous les ingrédients sont là pour vous faire passer un bon moment. Il y a les choses que l’on s’attend à trouver là, les détails prévisibles, plus tout un tas d’éléments surprises qui font que la magie opère encore une fois.

Juste un petit bémol : comme d’habitude, la couverture de l’édition anglo-saxonne est mieux que la couverture française. Mauvais point pour Belfond, particulièrement vu le prix de cette édition broché.

Ce roman est donc une réelle bonne surprise. Sans révolutionner le genre chick-lit ou même la franchise Accro du shopping, il fait passer un bon moment à ses lectrices. On est presque déçus à la fin de devoir quitter nos personnages. Vivement le prochain tome !

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