Tandis que j’agonise arrive au cinéma

as-i-lay-dyingCette fois, c’est James Franco qui s’y colle. Et le jeune loup d’Hollywood à tendance arty-branché n’a peur de rien. Passant de l’autre côté de la caméra, il s’attaque avec énergie au plus célèbre roman de l’auteur américain William Faulkner : Tandis que j’agonise. La chance qu’il a pour lui, c’est que mis à part Manhattan Transfer de John Dos Passos, Tandis que j’agonise est sans conteste le roman le plus cinématographique de toute l’histoire de la littérature américaine (mondiale ?).

L’histoire est simple : c’est celle d’une famille de fermiers qui affronte un deuil. Au début du roman, la mère agonise sur son lit, et son décès va entraîner la mise en branle de toute la petite famille. Le père décide d’emmener le corps au loin pour l’enterrer avec sa famille. Il emmène donc ses fils et sa fille dans cette marche funèbre. La grande force de ce roman, c’est que chaque chapitre est raconté à travers un personnage différent. Chacun donne son point de vue, ce qu’il comprend, ce qu’il ressent de la situation. Mais attention : parmi eux, il y a un fou.

Ce roman d’une grande finesse et d’une intensité dramatique rare peint une vie simple : celle des fermiers du far-west, des gens taiseux, ancrés dans les préceptes de leur religion. Cet ascétisme envoûtant confère à l’œuvre une dimension unique, où l’introspection ménage de belles plages de poésie. A voir comment James Franco s’en sort… Pour avoir la réponse, rendez-vous dans votre cinéma de quartier : le film sort le 9 octobre (donc aujourd’hui) sur les écrans sous son titre original As I lay dying.

Alors : qui va aller le voir ?

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