The Guncle : le roman qui m’a fait pleurer (de bonheur) !

Bonjour,

On se retrouve pour une nouvelle chronique. Et je te préviens : sors les mouchoirs !

C’est vrai que je suis bon public en général. Et je suis du genre à facilement avoir la larme à l’oeil devant un film ou une série.

Quand je lis aussi, ça peut m’arriver de verser une petite larme. Mais pas des torrents ! 

Or c’est exactement ce qui s’est passé quand j’ai lu The Guncle, le magnifique roman de Steven Rowley. J’ai pleuré toutes les larmes de mon corps parce que cette histoire m’a émue comme aucune autre.

Je te raconte cette belle expérience de lecture dans mon post du jour. Et j’espère te donner envie de vivre la même chose (bon, peut-être avec un peu moins d’inondations lacrymales !).

Emilie – Alivreouvert.net

Mon résumé du livre

Patrick a toujours eu le beau rôle. L’ami fun que tout le monde adore. L’acteur à succès. L’oncle sympa.

Mais ça, c’était avant qu’il perde l’homme qu’il aimait dans un accident de voiture. Avant qu’il décide de mettre un terme à sa carrière. Avant son exil à Palm Springs.

Pourtant, l’ancienne vie de Patrick se rappelle à lui. Sa belle-soeur vient de mourir d’un cancer. Il doit traverser les Etats-Unis pour rejoindre son frère et l’aider à traverser son deuil. Or le cadet a justement besoin d’aide : en essayant de faire face à la maladie de sa femme, il est devenu dépendant aux médicaments. Et il a besoin de faire un séjour à l’hôpital.

Un seul problème : il faut que Patrick accepte sa nièce et son neveu pendant la convalescence de leur père.

Patrick n’est absolument pas qualifié pour s’occuper de jeunes enfants, en deuil qui plus est. Mais la famille, c’est sacré. Et le voilà qui rentre à Palm Springs avec deux gamins aussi déboussolés que leur oncle.

Ils ont un été devant eux pour retrouver une forme de normalité. Un été pour retisser des liens. Un été pour apprendre à surmonter le deuil, et continuer à célébrer l’amour des gens qui nous sont les plus chers.

Heureusement, à défaut d’être taillé pour la parentalité, Patrick est un excellent acteur. Et faire semblant d’être heureux est justement sa spécialité.

Mais même si on dit que l’humour guérit de tout, il va devoir se livrer au plus difficile des exercices d’improvisation s’il veut aider ses neveux : la sincérité.

Mon avis sur The Guncle

Je ne comprends même pas pourquoi ce roman n’est pas déjà traduit en Français !!!

Les éditeurs sont passés à côté d’un trésor. Et The Guncle est tout simplement le meilleur roman que j’ai lu depuis des lustres.

C’est à la fois le portrait intime d’un homme au coeur brisé, et une formidable célébration de l’amour familial.

Un livre qui parle de résilience, de tendresse et d’optimisme, tout en n’ayant pas peur d’évoquer des sujets dramatiques.

Et toute l’histoire est irriguée par l’humour d’un personnage solaire. C’est bien simple : je voudrais que Patrick existe pour de vrai, rien que pour le prendre dans mes bras.

The Guncle est une histoire de famille. Une histoire qu’on attrape comme si on montait à bord d’un train en marche. Au fil des pages, on découvre le passé des personnages, la complexité de leurs liens. Et on tente de résoudre le mystère : pourquoi Patrick, un acteur si célèbre, a-t-il décidé de subitement quitter son métier ?

Les relations qu’il tisse avec sa nièce (un personnage d’enfant subtil et très bien construit, qui sonne « vrai) et son neveu (le clown de la classe) sont très belles et très justes. A travers les difficultés de Patrick, Steven Rowley aborde la parentalité. Ce que ça implique d’assumer autant de responsabilités envers un jeune être qui dépend de vous, alors même que vous n’avez pas toutes les réponses et que vous n’avez pas forcément guéri de toutes les choses qui vous ont blessé dans la vie.

Le sujet est d’autant plus sensible que Patrick est gay. Le fait d’assumer une responsabilité parentale ne va pas du tout de soi pour lui. Il n’a jamais imaginé fonder une famille. Et il ne sait pas comment se positionner dans la vie de ces deux enfants dont il a la charge temporaire.

The Guncle : une idée lecture pour qui ?

Si je dois te résumer en quelques mots la raison pour laquelle tu dois absolument donner une chance à ce livre, c’est bien simple. C’est parce que c’est une grande histoire d’amour.

Sauf que là, on parle de l’amour au sein d’une famille. D’une poignée de personnes qui se cramponnent les unes aux autres comme à des bouées de sauvetage afin d’affronter les vicissitudes de la vie.

Tout est beau dans ce livre : les personnages, l’histoire et l’écriture, qui repose sur un équilibre sublime de drôlerie et de gravité.

Cette histoire est une pure merveille. Et j’ai hâte que le roman soit enfin disponible en traduction française.

En attendant, si tu as un niveau correct en Anglais, tu peux te lancer car il est assez facile à lire.

P.S : pense quand même aux mouchoirs car il y a un passage particulièrement poignant !

4 réflexions sur “The Guncle : le roman qui m’a fait pleurer (de bonheur) !

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