Piégée par les livres !

Eh voilà : ce qui devait arriver est bel et bien arrivé ! Je vous parlais l’autre jour de l’un de mes livres préférés, Anne et la maison aux pignons verts. Je me doutais bien que le simple fait d’en parler sur ce blog me donnerai l’envie de le relire, et ça n’a pas manqué ! J’ai lâchement abandonné les Trois Mousquetaires pour me replonger dans les pages charmantes de Lucy Maud Montgomery. Mais nos quatre héros ne perdent rien pour attendre, c’est promis.

Le problème, c’est que ce livre est si passionnant que dans la foulée j’ai entamé la relecture de la suite. Présentement, je suis arrivée au premier tiers du tome 3 : Anne au domaine des peupliers. Et je pense qu’il va falloir que je les relise tous sur ma lancée, sinon je me sentirais frustrée…

En ce qui me concerne, c’est un problème récurrent : je me fais souvent piégée par moi-même et ma soif de lire. Je ne sais pas si c’est pareil pour tous les lecteurs, mais je remarque qu’il m’arrive d’être épinglée par un livre juste en en entendant parler ou en lisant un article dessus. Je me souviens d’avoir lu La Vie, mode d’emploi parce que le groupe Air l’avait cité dass un article des Inrockuptibles. Je suis une cause perdue ! J’essaye de faire des listes de mes envies de lecture pour remédier au problème. Il faudra d’ailleurs que je vous parle de mes listes un jour prochain.

Le fait est qu’il est facile d’avoir un coup de coeur pour un livre qui allume votre imagination. Et l’effet ne s’estompe pas lorsqu’il s’agit de livres que l’on a déjà lu. Au contraire, les choses ont tendance à empirer sérieusement. Je me rappelle le plaisir que j’ai éprouvé, les passages drôles, ceux qui étaient tristes, les personnages qui m’ont plût… Avec la série d’Anne, c’est une histoire d’amitié qui a commencé alors que je n’étais qu’au collège. Lorsque je révisais mon brevet, je me gardais des heures le soir pour lire mes livres. Même pendant le bac, ces lectures m’ont détendu et ont eu sur moi un effet apaisant hautement bénéfique en période stress.

Car ces lectures d’enfance et d’adolescence font partie de nous-mêmes, restent incrustés dans notre esprit, comme marquées au fer rouge. Je les retrouve toujours avec plaisir, et je succombe et bascule de l’autre côté du miroir sans même m’en être aperçue. Je suis attirée par ses livres, et j’espre que tous les lecteurs du monde connaissent ce sentiment unique d’appartenir finalement à un livre dans les pages duquel ils se sentent chez eux. L’intimité chaleureuse et réconfortante se trouve aussi parfois dans les pages d’un livre.

Vous en pensez quoi ?