Les livres de la rentrée littéraire 2018

Comme chaque année, c’est le moment le plus attendu pour la plupart des lecteurs. Tout comme Noël et Pâques sont les moments phare de l’année pour les amateurs de chocolat, la rentrée littéraire est l’occasion de parler de livres, d’entendre parler de livres, de lire des chroniques, de lire des livres, d’écouter les interviews des auteurs… bref, de respirer « livres » ! Etant donné le nombre vertigineux d’ouvrages publié pour cette rentrée littéraire 2018, vous vous doutez bien que je n’ai pas le temps de tout lire. Mais j’ai quand même fait ma petite sélection. Et il y a déjà pas mal de romans qui me font de l’oeil, même si j’ai tenté de réduire la liste au maximum, histoire d’avoir le temps de lire ceux qui m’intéressent le plus. Vous trouverez donc ci-dessous une liste pas du tout exaustive des romans de la rentrée littéraire 2018. Une liste personnelle, avec les romans qui ont le plus piqué ma curiosité.

  • La Vraie vie, d’Adeline Dieudonné

« C’est un pavillon qui ressemble à tous les ceux du lotissement. Ou presque. Chez eux, il y a quatre chambres. La sienne, celle de son petit frère Gilles, celle des parents, et celle des cadavres. Le père est chasseur de gros gibier. La mère est transparente, amibe craintive, soumise aux humeurs de son mari. Le samedi se passe à jouer dans les carcasses de voitures de la décharge. Jusqu’au jour où un violent accident vient faire bégayer le présent. Dès lors, Gilles ne rit plus. Elle, avec ses dix ans, voudrait tout annuler, revenir en arrière. Effacer cette vie qui lui apparaît comme le brouillon de l’autre. La vraie. Alors, en guerrière des temps modernes, elle retrousse ses manches et plonge tête la première dans le cru de l’existence. Elle fait diversion, passe entre les coups et conserve l’espoir fou que tout s’arrange un jour. »

  • Terminus, d’Antoine Rault

« 1920. Au sanatorium de Rueil-Malmaison, Georges Feydeau semble devenir fou. Il prend le personnel médical pour des personnages de son théâtre et de sa vie, et les entraîne dans un vaudeville trépidant. Mais est-il fou ou joue-t-il une dernière pièce pour rire encore et tenter d’échapper à la mort ? »

 

 

 

  • La toile du monde, d’Antonin Varenne

« Aileen Bowman, trente-cinq ans, journaliste, célibataire, est venue couvrir l’Exposition Universelle de Paris pour le New York Tribune. Née d’un baroudeur anglais et d’une française utopiste, élevée dans le décor sauvage des plaines du Nevada, Aileen est un être affranchi de tout lien et de toute morale, mue par sa passion et ses idéaux humanistes. Au fil d’un récit qui nous immerge au coeur de la ville en chantier, du métropolitain naissant aux quartiers des bordels chers aux peintres, la personnalité singulière d’Aileen se confond avec la ville lumière. Un portrait en miroir qui dessine la toile du monde, de l’Europe à l »Amérique, du XIXe au XXe siècle, du passé d’Aileen à un destin qu’elle n’imagine pas. »

  • Les cigognes sont immortelles, d’Alain Mabanckou

« A Pointe-Noire, dans le quartier Voungou, la vie suit son cours. Autour de la parcelle familiale où il habite avec Maman Pauline et Papa Roger, le jeune collégien Michel a une réputation de rêveur. Mais les tracas du quotidien (argent égaré, retards et distractions, humeur variable des parents, mesquineries des voisins) vont bientôt être emportés par le vent de l’Histoire. En ce mois de mars 1977 qui devrait marquer l’arrivée de la petite saison des pluies, le camarade président Marien Ngouabi est brutalement assassiné à Brazaville. Et cela ne sera pas sans conséquences pour le jeune Michel, qui fera alors, entre autres, l’apprentissage du mensonge. »

  • Avec toutes les sympathies, d’Olivia de Lamberterie

« Les mots des autres m’ont nourrie, portée, infusé leur énergie et leurs émotions. Jusqu’à la mort de mon frère, le 14 octobre 2015 à Montréal, je ne voyais pas la nécessité d’écrire. Le suicide d’Alex m’a transpercée de chagrin, m’a mise aussi dans une colère folle. Parce qu’un suicide, c’est la double peine, la violence de la disparition génère un silence gêné qui prend toute la place, empêchant même de se souvenir des jours heureux. Moi, je ne voulais pas me taire. Alex était un être flamboyant, il a eu une existence belle, pleine, passionnante, aimante et aimée. Il s’es battu contre la mélancolie, elle a gagné. Raconter son courage, dire le bonheur que j’ai eu de l’avoir comme frère, m’a semblé vital. Je ne voulais ni faire mon deuil no céder à la désolation. je désirais inventer une manière joyeuse d’être triste. Les morts peuvent nous rendre plus libres, plus vivants. »

Et vous, quels sont les romans de la rentrée littéraire 2018 qui vous font envie ?

6 réflexions sur “Les livres de la rentrée littéraire 2018

    • Alivreouvert dit :

      Mais avec plaisir ! Je pense que nous sommes plusieurs blogs à faire notre propre sélection, donc en surfant à droite et à gauche, tu trouveras forcément d’autres idées de lecture. Sans compter que dans les librairies, il y a des tables entières recouvertes avec les nouveautés ! Très bonne lecture à toi.

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  1. topobiblioteca dit :

    Ah la rentrée littéraire que j’aime cette période ! =) Il y a tellement de livres qui me font envie qu’il est difficile de faire une liste raisonnable ^^
    J’ai adoré La révolte sur Aliénor d’Aquitaine et je recommande aussi Tu t’appelais Maria Schneider =)

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