Depuis la parution française du tout premier roman de la saga Harry Potter, on peut dire que Gallimard a vécu une bien belle aventure d’édition. Le genre de phénomène que même une grande maison d’édition ne vit pas tous les jours. Et force est de constater que la maison Gallimard a pris l’habitude de chouchouter ses lecteurs en faisant vivre l’univers Harry Potter au fil des années. Désormais, les grands formats sont réédités avec de nouvelles couvertures (splendides, soit dit en passant). Mais ce n’est rien comparé à la très belle édition que présente Gallimard : une version illustrée.

C’est l’éditeur anglais de J.K.Rowling qui a eu l’idée, il y a deux ans, de republier l’intégralité des romans de Harry Potter dans une version illustrée. Une initiative originale mais pertinente qui permet de restituer le charme de l’histoire avec des visuels bien trouvés signés par Jim Kay. Le premier tome, Harry Potter à l’école des sorciers, est paru en version française en fin d’année 2015. Les fans ont tout de suite apprécié la qualité du travail et les très belles illustrations qui rendent parfaitement hommage à l’univers créé par Rowling. A peine a-t-on évoqué le prix élevé (presque 40€) du livre. Mais il faut dire qu’on entre ici dans la catégorie des beaux livres et qu’on a laissé les simples romans loin derrière.

Ce mois-ci, c’est le second tome de la saga, Harry Potter et la chambre des secrets, qui bénéficie d’une réédition illustrée. Le résultat est tout bonnement magnifique et la magie opère dès qu’on ouvre le livre. En fait, la magie opère dès la couverture qui est particulièrement chaleureuse et attachante. Une fois encore, les fans pourront se ruer les yeux fermés sur ce livre car le résultat est vraiment à la hauteur des attentes, et c’est un plaisir de redécouvrir l’histoire agrémentée des illustrations.

Ce second opus a longtemps été un livre qui me posait problème dans la saga car il est très sombre (particulièrement pour des enfants). Mais en même temps, c’est vraiment un excellent roman, mené à la façon d’un roman policier, et la romancière anglaise y met en place beaucoup d’indices qui serviront pour la