De l’eau pour les éléphants : du classique romantique en puissance

19682881.jpg-r_640_600-b_1_D6D6D6-f_jpg-q_x-xxyxxCe soir, c’est cinéma ! Et pour la séance de cette semaine, j’ai choisi de vous parler d’une belle histoire d’amour comme en raffole Hollywood : De l’eau pour les éléphants. Bien que le film soit sorti en 2011, je ne l’avais pas encore vu jusqu’à récemment. Et c’est bien dommage car cette adaptation très réussie du roman éponyme de Sara Gruen offre une splendide fresque qui ne laissera aucun amateur du genre indifférent.

L’histoire commence aux Etats-Unis en 1931, avec Jacob, un jeune homme issu d’une famille d’immigrés, dont l’avenir prometteur devrait l’amener à être vétérinaire. Mais sa vie s’écroule précisément le jour où il doit passer son examen final : un tragique accident de voiture cause la mort de ses deux parents. Seul et désormais sans ressources, Jacob décide de partir chercher du travail dans une grande ville, mais il rencontre en chemin un cirque dont les membres vont lui offrir un travail. Attaché au soin des animaux, Jacob découvre le monde du cirque, le caractère tempétueux du patron, et surtout le charme de Marlène, la dresseuse de chevaux. L’achat d’une éléphante nommée Rosie va rapprocher Jacob et Marlène qui devront dresser l’animal pour monter un numéro exceptionnel, sensé renflouer les caisses du cirque.

Cette très belle histoire se situe dans un contexte économique et social très difficile : d’abord la grande dépression qui a touché tout le monde, ensuite la prohibition. Ce côté « carte postale » est très agréable dans le film car les décors, les costumes et la musique déploient une magnifique fresque qui plonge le spectateur dans cette période passée. On se laisse forcément charmé, d’autant plus que le casting est remarquable, avec une mention spéciale pour Christophe Waltz en directeur de cirque violent et alcoolique.

L’histoire d’amour est un peu convenue, mais après tout c’est ce qu’on recherche dans ce genre de films et de romans. Le but n’est pas d’être surpris, mais de cheminer d’une manière passionnante tout le long de l’histoire. Et à ce jeu, le fait de placer l’histoire dans le contexte du cirque, avec sa vie, ses codes, sa hiérarchie mais aussi sa magie, sa poésie, son côté pittoresque, permettent au film de vraiment décoller. Un peu comme dans Out of Africa, c’est l’ambiance qui apporte toute la puissance à l’histoire. Et cela donne des frissons au spectateur.

En bref, c’est donc une très belle adaptation, avec une histoire bien menée, un film bien rythmé, et à l’arrivée la sensation d’avoir passé un très bon moment. C’est même typiquement un film que j’aurais plaisir à revoir.

 

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