Le Premier jour du reste de ma vie, roman de Virginie Grimaldi

grimaldiLorsque ce roman est paru (il y a environ deux mois je crois), j’ai tout de suite eu envie de le lire car l’histoire me semblait originale et ça avait typiquement l’air d’être le genre de livre avec lequel on passe un bon moment : une histoire de chick lit légère et drôle qui vous fait rêver de paysages à l’autre bout du monde. Je viens finalement de le lire, et je dois avouer que ce n’est pas tout à fait l’histoire à laquelle je m’attendais, même si j’ai passé un bon moment en lisant ce roman.

Dans Le Premier jour du reste de ma vie, Virginie Grimaldi imagine une femme, Marie, qui décide de tout plaquer… à commencer par son mari. Elle va avoir quarante ans, et elle n’en peut plus du manque de considération de son mari : il ne fait pas attention à elle, semble de plus l’aimer, la trompe régulièrement, et au milieu de cette vie quotidienne sans bonheur, Marie a pris la décision de faire ses valises et partir. Elle embarque donc pour une croisière de trois mois afin de faire le tour du monde, histoire de couper les ponts avec son ancienne vie et de mettre un maximum de kilomètres entre elle et son goujat de mari. Sur le paquebot, elle va faire la connaissance d’Anne, une femme d’âge plus mûre qui vient de se séparer de son compagnon et qui ne s’en remet pas, et de Camille, une jeune fille qui a décidé de s’offrir du bon temps et faisant un « tour du monde en 80 mecs ». Entre ces trois générations de femmes, le courant va tout de suite passer, et nos nouvelles amies vont donc profiter de la traversée pour apprendre à se connaître et rebâtir leurs vies.

L’idée de départ est excellente, et Virginie Grimaldi a de toute évidence eu une bonne intuition en réunissant trois femmes de trois âges différents. Le message de ce feel good book est clair et très positif : à n’importe quel âge on peut choisir de changer de vie, et il n’est jamais trop tard pour se donner les chances d’être heureux. La croisière aussi est une bonne idée car cela permet de rencontrer plusieurs personnages secondaires intéressants tout en profitant d’un petit côté carte postale grâce aux différents lieux visités.

Là où j’ai été assez surprise, c’est que je m’attendais à un roman chick lit, et je dirais que ce roman ne rentre pas dans la case. C’est une très belle histoire féminine, mais cela manque d’humour à mon avis pour être qualifié de chick lit. Du coup, le début du livre m’a un peu déçu, parce que je m’espérais autre chose. En revanche, une fois lancée dans l’histoire, je l’ai lu d’une traite car les trois héroïnes sont vraiment attachantes et, chacune avec sa propre histoire, elles nous donnent envie de savoir ce qui va leur arriver, si elle vont avoir droit ou pas à leur happy end.

Je ne veux pas trop vous dévoiler l’histoire, mais ces trois parcours sont touchants, sincères, ménagent plusieurs rebondissements, et contribuent à faire de ce livre une bonne lecture. Simplement, si vous aviez lu Ma vie, mon ex et autres calamités ou encore Drôle de karma, deux romans parus dans la même collection (City éditions) que celui-ci, il ne faut pas vous attendre à lire le même genre d’histoire. Avec ce roman, Virginie Grimaldi embarque ses lecteurs dans une histoire plus proche de la réalité, et elle dévoile intimement les sentiments de femmes qui ont peur de passer à côté du bonheur. Un sujet touchant, traité avec finesse et tendresse, qui ne manquera pas de charmer les lectrices qui aiment les romans féminins.

4 réflexions sur “Le Premier jour du reste de ma vie, roman de Virginie Grimaldi

  1. Anne de Louvain-la-Neuve dit :

    Eh bien, étrangère à votre pays, je ne comprenais pas le mot PAL que tout le monde utilise et une gentille bloggeuse me l’a expliqué. Il faudrait à présent que je puisse disposer de la traduction de chik lit ???? Chique, lis ? Chiquiclique comme cyclique avec un cheveux sur la langue ? Mystère…

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